Agence haitienne de presse (AHP)
La Commission présidentielle consultative formée récemment par le président Michel Martelly pour officiellement lui faire des propositions de sortie de crise, est déjà au coeur de tous les questionnements .
Déjà mercredi, le président du Sénat la mettait en garde contre toute recommandation qui ne tiendriat pas compte du Sénat de la République, soulignant que le Grand Corps existera tant que la constitution sera en vigueur.
De son côté, le Directeur exécutif de l'Initiative de la sociéte civile appelait la commission présidentielle à faire des recommandations qui favorisent la création d’un climat favorable à la tenue des prochaines élections.
Cependant, plusieurs secteurs soupçonnent cette commission dont la plupart des membres sont presentés comme des proches du pouvoir, d'avoir des ambitions qui ne sont pas de son ressort.
Elle est entre autres accusée de vouloir recommander la formaton d'une assemblée constituante pour remodeler la constitution. Et l'objectif qui lui est prêté est de chercher à permettre au chef de l'Etat de briguer un 2ème mandat consécutif, alors que celui-ci aurait déjà le contrôle d'au moins 6 conseillers dans l'actuel organisme électoral. Tout cela, pendant que l'opposition est dans la rue pour réclamer son départ.
Une source diplomatique, a indiqué à l'AHP que lors des récentes consultations qui ont duré deux mois, le chef de l'Etat avait déjà fait cette approche auprès d'un ancien président, lui proposant que non seulement lui-même, mais d'autres anciens présidents dont René Préval et Jean Bertrande Aristide auraient aussi la possiblité de revenir au pouvoir, avec une éventuelle réforme de la constitution.
Offre empoisonnée. La source a indiqué que la communauté internationale serait hostile à une telle démarche qui jetterait davantage de l'huile sur le feu et compromettrait pendant longtemps la tenue de nouvelles élections, alors que le pays connait déjà une situation explosive. D'autant que les différents secteurs rencontrés par des diplomates étangers ces derniers jours se plaignent que non seulement le CEP est contrôlé par l'Exécutif, mais ce dernier domine aussi l'appareil judiciaire et l'institution policière.
Alors, pourquoi des candidats à la présidence et à d'autres postes électifs investiraient-ils des fonds dans des élections dont ils connaissent déjà l'issue et qui ne peuvent que déboucher, une fois de plus, sur le chaos?.
Les leaders ont ainsi rappelé aux diplomates que le président en fonction n'a pu lui-même arriver au pouvoir qu'au prix de violentes manifestations et de nombreuses casses et incendies dans plusieurs régions du pays, au prétexte qu'on essayait de lui voler la victoire.
Des diplomates auraient aussi confié à des laders rencontrés qu'il y a aussi grogne au sein d'une partie du secteur des affaires.
Mise à part, la gestion de la chose publique, plusieurs d'entre eux dont les parents ont souffert ou ont été tués sous le régime des Duvalier auraient mal digéré que le président ait voulu organiser des funérailles officielles et nationales pour Jean-Claude Baby Doc Duvalier. Alors que d'autres seraient, eux, furieux, du fait que le président se serait arrangé pour ne pas être présent aux funérailles privées organisées pour l'ancien president à vie.
On apprend que des diplomates accrédités en Haïti, ont éte renvoyés à leur cahier et auraient reçu consigne de tout mettre en oeuvre pour trouver des solutions susceptibles de calmer effectivement la situation. Et la formation d'une assemblée constituante ne serait pas au nombre de ces solutions.
En particulier, le gouvernement démocrate américain, après la mésaventure des élections de mi-mandat le mois dernier, ne voudrait pas prendre de risques, car la situation cahotique en Haïti où les Clinton ne seraient déjà pas en odeur de sainteté, pourrait être une sérieuse épine aux pieds de la probable candidate à la présidence , Hillary Clinton.
L'adminisration américaine serait ainsi prête à toute chirurgie possible pour éviter l'hécatombe, dans ses intérêts, en premier.
Et ce serait la consigne à la fois du Département d'Etat et du Black Caucus
De plus, tout diplomate en poste dans un pays en ébullition a intérêt à corriger son devoir et aider à trouver la stabilité , s'il veut voir l'avenir plus que rose devant lui et occuper des fonctions plus importantes dans son pays.
Les jours à venir pourraient cacher des surprises... bonnes ou mauvaises. Tout dépend bien sûr du côté où l'on se trouve.
La Commission présidentielle consultative formée récemment par le président Michel Martelly pour officiellement lui faire des propositions de sortie de crise, est déjà au coeur de tous les questionnements .
Déjà mercredi, le président du Sénat la mettait en garde contre toute recommandation qui ne tiendriat pas compte du Sénat de la République, soulignant que le Grand Corps existera tant que la constitution sera en vigueur.
De son côté, le Directeur exécutif de l'Initiative de la sociéte civile appelait la commission présidentielle à faire des recommandations qui favorisent la création d’un climat favorable à la tenue des prochaines élections.
Cependant, plusieurs secteurs soupçonnent cette commission dont la plupart des membres sont presentés comme des proches du pouvoir, d'avoir des ambitions qui ne sont pas de son ressort.
Elle est entre autres accusée de vouloir recommander la formaton d'une assemblée constituante pour remodeler la constitution. Et l'objectif qui lui est prêté est de chercher à permettre au chef de l'Etat de briguer un 2ème mandat consécutif, alors que celui-ci aurait déjà le contrôle d'au moins 6 conseillers dans l'actuel organisme électoral. Tout cela, pendant que l'opposition est dans la rue pour réclamer son départ.
Une source diplomatique, a indiqué à l'AHP que lors des récentes consultations qui ont duré deux mois, le chef de l'Etat avait déjà fait cette approche auprès d'un ancien président, lui proposant que non seulement lui-même, mais d'autres anciens présidents dont René Préval et Jean Bertrande Aristide auraient aussi la possiblité de revenir au pouvoir, avec une éventuelle réforme de la constitution.
Offre empoisonnée. La source a indiqué que la communauté internationale serait hostile à une telle démarche qui jetterait davantage de l'huile sur le feu et compromettrait pendant longtemps la tenue de nouvelles élections, alors que le pays connait déjà une situation explosive. D'autant que les différents secteurs rencontrés par des diplomates étangers ces derniers jours se plaignent que non seulement le CEP est contrôlé par l'Exécutif, mais ce dernier domine aussi l'appareil judiciaire et l'institution policière.
Alors, pourquoi des candidats à la présidence et à d'autres postes électifs investiraient-ils des fonds dans des élections dont ils connaissent déjà l'issue et qui ne peuvent que déboucher, une fois de plus, sur le chaos?.
Les leaders ont ainsi rappelé aux diplomates que le président en fonction n'a pu lui-même arriver au pouvoir qu'au prix de violentes manifestations et de nombreuses casses et incendies dans plusieurs régions du pays, au prétexte qu'on essayait de lui voler la victoire.
Des diplomates auraient aussi confié à des laders rencontrés qu'il y a aussi grogne au sein d'une partie du secteur des affaires.
Mise à part, la gestion de la chose publique, plusieurs d'entre eux dont les parents ont souffert ou ont été tués sous le régime des Duvalier auraient mal digéré que le président ait voulu organiser des funérailles officielles et nationales pour Jean-Claude Baby Doc Duvalier. Alors que d'autres seraient, eux, furieux, du fait que le président se serait arrangé pour ne pas être présent aux funérailles privées organisées pour l'ancien president à vie.
On apprend que des diplomates accrédités en Haïti, ont éte renvoyés à leur cahier et auraient reçu consigne de tout mettre en oeuvre pour trouver des solutions susceptibles de calmer effectivement la situation. Et la formation d'une assemblée constituante ne serait pas au nombre de ces solutions.
En particulier, le gouvernement démocrate américain, après la mésaventure des élections de mi-mandat le mois dernier, ne voudrait pas prendre de risques, car la situation cahotique en Haïti où les Clinton ne seraient déjà pas en odeur de sainteté, pourrait être une sérieuse épine aux pieds de la probable candidate à la présidence , Hillary Clinton.
L'adminisration américaine serait ainsi prête à toute chirurgie possible pour éviter l'hécatombe, dans ses intérêts, en premier.
Et ce serait la consigne à la fois du Département d'Etat et du Black Caucus
De plus, tout diplomate en poste dans un pays en ébullition a intérêt à corriger son devoir et aider à trouver la stabilité , s'il veut voir l'avenir plus que rose devant lui et occuper des fonctions plus importantes dans son pays.
Les jours à venir pourraient cacher des surprises... bonnes ou mauvaises. Tout dépend bien sûr du côté où l'on se trouve.
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